Sunday, November 12, 2006

Californian Islands and Temperate Rainforest


Ce blog a bien des allures de journal de voyage... vous allez croire que je ne fais que me promener, mais non, je travaille aussi ! Simplement les voyages m'inspirent davantage quand il s'agit de raconter ma vie "de l'autre côté" de l'Atlantique. Alors je vous fais part de deux week-ends extraordinaires...
Le premier, en Californie - euh, c'est un peu du luxe mais c'est mon cadeau d'anniversaire, je suis allé rendre visite à un ami à Santa-Barbara (oui oui, rigolez, l'université est très bien là bas, y a pas que des soap opéras!)... Week-end de rêve dans une région extraordinaire. Je ne m'y attendais pas, je pensais que la Californie était une espèce de riviera de riches, très superficielle, et parsemée d'enclaves de pauvres, très violentes. Je pense que LA est un peu comme ça... mais traverser LA depuis les collines de Mulholland Drive, on se croirait sur une petite route de la côte d'Azur, avec des paysages encore plus extraordinaires... Nous sommes allés visiter les Channel Islands, petit sanctuaire marin absolument charmant, encore tout desséché par le soleil; pendant la traversée, des dizaines, vingtaines, cinquantaines de dauphins accompagnaient le bateau, c'était plus extraordinaire que je ne saurais le dire. Ils fusaient droit sur le bateau pour jouer dans ses vagues, surfant dans le sillage du navire et s'amusant à bondir en groupes synchronisés, spectacle incroyable, et ils riaient bien de l'étonnement de leurs spectateurs...
Le deuxième week-end, quelques semaines plus tard, est tout en contraste... J'en reviens seulement, j'ai encore les pieds mouillés. C'était une excursion dans la Olympic Peninsula, à quelques heures à l'Ouest de Seattle. La péninsule abrite un parc naturel, avec une flore très particulière, appelée "temperate rainforest". Des arbres centenaires s'élèvent, immenses, dans de profondes forêts moussues, la cime perdue dans la brume de pluie, les rivières bruissent entre leurs racines, et finissent en tumultueuses cascades. Plus loin, les rivières rejoignent la mer, et parfois les arbres, peut-êtres nostalgiques de leurs compagnes joyeuses, se jettent aussi dans l'océan du haut des falaises. On retrouve sur la plage, après les mugissements des vagues et les tourmentes des rochers, leur corps démembré et poli par les larmes de la mer.

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