Notre route nous a conduits a travers les magnifiques forets de sequoias, un peu transformees en parcs d'attractions comme je le racontais - nous avons forcement cede a la tentation du "drive-thru tree", un sequoia de 2400 ans dont le tronc est creuse de maniere a laisser passer une voiture. C'est amusant mais a regarder la majeste de l'arbre, apres, on se dit que, finalement, ce petit jeu c'est comme pisser sur une cathedrale. La route continuait a travers la foret d'arbres millenaires, sages geants toujours verts.
Apres un petit arret sur la cote a Eureka - comme quoi les pionniers cultivaient leurs humanites - nous avons pris une jolie route (longue encore...) qui longeait une vallee et traversait une reserve indienne - comme quoi les pionniers lettres n'etaient pas forcement les plus humanistes. Rien a voir. Mais ce rien est, d'une certaine facon, une experience interessante. J'ai demande a une passante, un peu naivement, ce que cela signifiait d'etre dans une reserve indienne, qu'est-ce qui changeait par rapport a l'autre ville. Elle m'a dit que la terre leur a ete allouee par l'Etat en dix-huit cents quelquechose, avec tout ce qu'il leur fallait pour vivre confrotablemetn: route, eau, electricite, ecoles... Ils sont quelques centaines dans la reserve (nous avons en effet vue peu de maisons), avec une ecole et deux mini-marches, ils ont leur propre police et leur "office tribal" qui s'occupe des questions politiques et religieuses. Au milieu du rien-a-voir, ce qui m'a le plus etonnee etait le cimetiere: non pas le nombre de croix, j'imaginais bien qu'un certain nombre d'indiens avaient ete evangelises, mais le nombre de drapeau americains... je ne les imaginais pas si patriotes...
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